Une nuit d'hôtel

Et hop, c'est reparti.Un déplacement sur Paris.
Pas envie  cette fois de me lever a 4h du matin pour prendre le premier TGV. De toute façon, une réunion à 8H30 rend cette option impossible. Donc départ la veille. Et me voila parti pour une virée nocturne panaméenne.

16H28-19H30 : après le travail, encore du travail (Oui Monseigneuuuuuuuuur !), de la préparation de réunion, un fichier bien casse bonbon sous format excel, un peu de blabla et de la rigolade. Le trajet passe rapidement.

20H : arrivée à l'hôtel. Je prends la clé de la chambre et je monte. Je me pose, et après un petit moment, je ressens un manque... je ne sais pas lequel, mais il est là. Qu'importe, le temps passe et l'estomac commence à redonner signe de vie.

21H20 : je visite les alentours. L'Ipod sur les oreilles, la veste fermée et la capuche sur le crâne. Il pleut ... ( me rappelle emilie simon ... il pleut, c'est malheureux il pleut, depuis ce matin ....  ). Pas envie de faire compliqué. Le restau tout seul ce soir, je sais pas pourquoi, mais je le sens pas.
Une bouffe japonaise ! Parfait ! Ca fera mon bonheur pour ce soir. Le temps de faire la commande - les serveurs sont sympas, j'ai le droit à un apéritif, sans alcool ! j'aime ! - et hop de retour à la chambre.

22H : les sushis sont avalés. Ils étaient pas mauvais. Pas comme ceux du japon, mais pour ce soir, ça fera l'affaire. Je me colle devant la télé, The Mentalist en est à son deuxième épisode. J'aime bien cette série... je regarde l'épisode voire les épisodes en fait. Me rend compte qu'encore une fois la télé me sert uniquement de fond sonore. Je réfléchis à mon post de blog, je discute avec Y. qui était partie boire un verre avec des amis à elle.

23H : Ah tiens la série à changé : maintenant les experts de New York. Je comprends rien à l'épisode, même si j'ai les yeux rivés sur l'écran.

23h31 : en fait, je regarde toujours pas ... ça cogite sec là haut. Tout ce qu'il s'est passé me repasse en tête, et tout ce qui va pas tarder à arriver fait son apparition. La masse de boulot qui arrive m'impressionne un peu, mais pas tant que ça. Mais y a toujours quelque chose qui me travaille et j'arrive pas à savoir quoi.Ca passera.

23h41 : Vais me coucher. Je commence à m'endormir dans le lit, les pensées bien embrumées et apaisées. Allez dodo, demain debout tôt.
.
..
...
Et je sais enfin ce qu'il me manque :  un mec pour remplir ce grand lit vide.

Signé S. en manque de tendresse.